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| Auteur |
Message |
FD35
rang: PL17 ***
Inscrit le: 28 Aoû 2007
Messages: 735
Localisation: Condate
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 Posté le: Ven Mai 02, 2008 16:53 Sujet du message: Re: Petite révision de printemps |
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| pantix a écrit : | | On peut suivre sur la revue Gazoline toutes les étapes de révisions concernant les mécaniques panhard, c'est très intéressant surtout au niveau de la boîte. |
 Dans le n° du mois de mai, la première étape en images de la réfection du moteur. |
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Jean-Michel
rang: 24 CT ****
Inscrit le: 09 Mai 2007
Messages: 1026
Localisation: Avignon
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| Posté le: Lun Mai 05, 2008 13:23 Sujet du message: Re: Petite révision de printemps |
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| panhardinateur a écrit : | ........ Pour voir si le coulissement était bien gras, il aurait poussé le piston à fond, en butée de culasse, et le segment le plus haut du piston (le coupe feu ?) aurait dépassé le haut de la chemise et se serait donc écarté de la gorge du piston pour occuper la place libre dans la culasse, emprisonnant ainsi le piston dans le cylindre !
Toutes les tentatives pour essayer de retirer le piston seraient restées vaines, chauffer le cylindre étant inutile puisque le piston se dilatant, empêchait la chemise de sortir !!!
alors, info ou intox ? à + |
Bonjour
Je n'ai pas essayé sur un cylindre 5 cv. Mais cette mésaventure est arrivée souvent aux réparateurs des Dyna 3 cv, et était même signalée dans la documentation technique. Les premières X 84 avaient des chemises longues et des pistons dont le segment de feu était tout près du haut du piston. Lesecond modèle avait des chemises courtes (non interchangeables, ni les cylindres), et des pistons dont le segment de feu est beaucoup plus bas. Si on monte des pistons du premier modèle (même alésage, même course, même cylindrée) sur des cylindres chemisés du second, on bloque tout. Ceci dit (et c'est aussi indiqué dans la doc), il suffit de déchemiser pour comprimer le segment et dégager la chemise? Car, dans le cas que tu cites, la situation pouvait - à mon avis - être rétablie ainsi. Il est bon de rappeler que la dépose des chemises nécessite de chauffer furieusement les cylindres sur toute la partie emmanchée, et surtout vers le haut. On chauffe en général avec de médiocres chalumeaux à gaz (faut pas non plus tout fondre!). Or, les cylindres sont justement conçus pour évacuer la chaleur. Donc, pendant qu'on chauffe d'un côté, ça refroidit de l'autre. C'est donc mieux avec deux sources de chaleur! Car avec une, il faut souvent chauffer bien au delà des limites de la patience de l'opérateur pour que la chemise veuille bien tomber toute seule. Avec mon chalumeau (sur grosse bouteille de butane, heureusement), il me faut entre 20 et 30 minutes par cylindre, et encore, en évitant tout courant d'air sur le cylindre (avec une feuille de tôle en cylindre presque fermé). Avec une source à petite bouteille, c'est souvent vide avant d'avoir réussi!
Je ne l'ai pas fait moi-même, mais j'ai vu déchemiser ainsi des cylindres 848 dont les segments étaient soudés à la chemise pour sauver le cylindre et le vilo. La présence du piston n'est donc pas un obstacle, peut-être est-ce plus long à cause des fuites de calories vers le bloc et la nécessité de dévisser les écrous de cylindre au fur et à mesure selon le point de blocage.
Pour revenir au problème de modification de cylindrée, c'est bien sûr tellement plus facile de jouer sur l'alésage que sur la course! Pour les M5 848, une simple différence d'usinage. Se rappeler que les X 3, 4 et 5 cv ont le même embiellage, donc la même course! Seul l'alésage change. Renault est passé du moteur 4 cv au moteur Dauphine en augmentant l'alésage de 54,5 à 58 mm (et plus pour les R8 et autres) sur le même embiellage à 80 mm de course. Peugeot à ainsi transformé le 7 cv 203 en 8 cv 403 75 à 80mm) pour la même course de 75 (comme ça se trouve!).
Pareil pour 404 et 504. En revanche, des moteurs ont été modifiés en conservant la même cylindrée, en jouant à la fois sur la course (en général réduite) et l'alésage (augmenté en conséquence). En général, le but était de moderniser la mécanique et de lui permettre des régimes plus élevés. Parfois, il s'agit d'une uniformisation de production pour faire des économies d'échalle. Il y a ainsi la DS/ID, dont l'alésage passe de 78 (celui de la Traction) à 84 vers 1963/64, je crois. Les 204/304 subissent une modif de ce genre en 75 avec une réduction de la course. Le moteur 304 passe de 76 mm pour le XL3 à 78 pour le XL5, etc... JM |
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breakus
rang: PL17 ***
Inscrit le: 05 Mar 2007
Messages: 852
Localisation: Bavois (Suisse)
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| Posté le: Lun Mai 05, 2008 20:02 Sujet du message: |
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Bonsoir à tous,
Effectivement les alésages ont souvent été source d'augmentation de cylindrée il y a cependant des exceptions... chez les italiens!
Prenez un V8 Maserati développé à l'époque pour quelques richissimes clients. Sa carrière commerciale débuta avec la quattroporte en 1963 en version 4,2 litres et 260 CV DIN. Ce moteur quatre arbres était directement dérivé de la compétition (le parrallèle avec Panhard) mais assagit pour éviter les ennuis. On est effet passé de 450 CV à 260 en changeant notamment les arbres à cames, les carbus mais aussi la distribution de manière à rendre l'ensemble plus silencieux grâce aux chaines. L'évolution de ce 4,2L sera la suivante .
4,7 litres sur les mexico, quattroporte Indy ou encore Bora donnant ainsi 290CV DIN, les Indy tout comme les quattroporte et Mexico seront équipées des 2 versions mais le modèle qui marquera les esprits sera sans contestes la Ghibli... équipée initialement du 4,7 litres poussé à 310CV Din dont l'alésage avait été augmenté par rapport au 4,2L elle sera doté de la version 5000 SS à partir de 1970. Maserati augmentera donc la course et non l'alésage de manière à augmenter le couple, la vitesse de rotation rentrant relativement peut en ligne de compte chez Maserati (zone rouge à 5'500 et déjà à 4'500 on troubve que ça tourne vite!!). résultat des courses une puissance de 335CV DIN et un couple dépassant les 50 mKg : vous restez en cinquième depuis 1'500/tmin jusqu'à 5'500 sans que ça rechigne et en plus ça vous catapulte de 100 à 280 en un rien de temps... autre époque!
Ont retrouvera ce moteur sur les quattroporte III souvent équipées de boite auto mais dont les arbres à cames diffères du modèle Ghibli ainsi que les pistons de manière à "adoucir" le tempérament de la bête.
Il est vrai que c'est une autre philosophie que la notre: gros moteur, gros couple tandis que nous c'est : petit moteur et tu moulines à donf'
Bonne soirée à tous
Breakus |
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Mike
rang: PL17 ***
Inscrit le: 05 Mai 2007
Messages: 932
Localisation: Tarn-et-Garonne (82)
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| Posté le: Mar Mai 06, 2008 16:36 Sujet du message: |
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| Citation : | | Il est bon de rappeler que la dépose des chemises nécessite de chauffer furieusement les cylindres ...... |
Personnellement je n'ai jamais eu à chauffer longtemps car, ne faisant rien comme tout le monde, je ne pratique pas la méthode officielle.
J'utilise un gros feu à gaz (destiné à chauffer un stérilisateur à conserves) qui possède ses trois supports incorporés. Je pose mon cylindre horizontalement dessus et je le tourne toutes les 5 minutes. De cette façon, un côté qui a été chauffé ne se refroidit pas. Quand ça commence à fumer, je tire délicatement la chemise avec des pinces et c'est tout. J'ai eu essayé avec un chalumeau, mais je suis vite revenu à "ma" méthode.
Qui a dit qu'un cylindre heureux n'a pas de chemise? |
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