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Message |
breakus
rang: PL17 ***
Inscrit le: 05 Mar 2007
Messages: 852
Localisation: Bavois (Suisse)
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 Posté le: Sam Déc 22, 2007 09:21 Sujet du message: Pourquoi aimez vous les Panhards? |
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Bonjour, bonjour,
Ma question est volontairement provocatrice cependant elle a un but précis.
Je dois écrire un petit article de presse pour un journal Suisse spécialisé dans la voiture ancienne concernant les Panhards. Comme je vais devoir répondre à plusieurs questions dont :
Pourquoi les Panhards et pas autre chose?
Qu'est-ce qui différencie les Panhards de la production de l'époque? etc.
Je dois avouer que je sèche un peu car je n'arrive pas à faire une synthèse de tout ce qui fait qu'une Panhard est une Panhard, alors j'aimerai avoir votre avis
A bientôt
Jérôme qui a coincé ses neurones |
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nicopanpan
rang: dyna Z **
Inscrit le: 26 Juil 2007
Messages: 401
Localisation: 76, chez les normands
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| Posté le: Sam Déc 22, 2007 09:43 Sujet du message: |
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Salut Jerome,
Pour ma part, j'explique dans les 1ers articles de mon blog comment et pourquoi je suis en Panhard, ce qu'elle represente pour moi et les miens.
Nico (qu'est fier avec Panpan pâss'que y a que lui qu'en à une dans l'coin!!!). |
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energol
rang: 24 CT ****
Inscrit le: 08 Mar 2007
Messages: 1092
Localisation: 28
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| Posté le: Sam Déc 22, 2007 10:22 Sujet du message: |
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Salut Breakus Journalus,
Les Panhard sont à la fois populaires et originales. Elles laissent rarement indifférent et évoquent souvent des souvenirs à un nombre impressionnant de passants. Je pense que c’est dû au fait que les Panhard ont été des voitures sans aucune valeur au début des années ’70 et qu’elles ont été la première voiture d’un bon nombre de jeune conducteur (les premiers kms d’indépendance étant période propice à se forger de bons (ou mauvais) souvenirs). Ce sont des voitures avec lesquelles il est agréable de rouler autant pour leur capital sympathie que pour leur qualités routières (même si ces dernières ont pris un coup de vieux, c’est normal, c’est le progrès!).
Energol. |
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Jean-Michel
rang: 24 CT ****
Inscrit le: 09 Mai 2007
Messages: 1026
Localisation: Avignon
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| Posté le: Sam Déc 22, 2007 23:08 Sujet du message: |
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| breakus a écrit : | .....Pourquoi les Panhards et pas autre chose?
Qu'est-ce qui différencie les Panhards de la production de l'époque? etc.
......Jérôme qui a coincé ses neurones |
Voilà une question qui mériterait du temps et de la réflexion. Difficile de ne donner qu'une réponse, chacun à les siennes. Et il faut aussi préciser : Quelle Panhard, et quelle époque?
Pendant la vingtaine d'années de production de Panhard après guerre, le paysage automobile a connu des changements bien plus profonds que pendant les 40 années suivantes. Entre la laborieuse "remotorisation" des années 45-55 (les historiens couperaient peut-être autrement) à la démocratisation automobile de la fin des années 60, Panhard a évolué, certes, mais toujours autour d'une architecture, une suspension et une mécanique à peu près conservée. La concurrence a subi des transformations bien plus grandes, et s'est métamorphosée beaucoup plus radicalement.
Dans la première période, l'essentiel du parc automobile était représenté par des voitures d'avant guerre, celles qui avaient échappé aux réquisitions des uns puis des autres. Souvent des voitures de quinze ou vingt ans, parfois plus.Pouvez-vous imaginer des embouteillages (plusieurs dizaines de voitures...) de B2, C4, Rosalie, Traction 7, 9 et 11, Celtaquatre, Prima, Juva, 201, 202, 302, Simca 5 et 8, et quelques rares Dynamic, Hotchkiss et autres dinosaures encore roulants. En 1952, tous les taxis en file devant la gare d'Oran étaient des Rosalie. En 55, des Traction presque uniquement.
La demande de voitures était telle que quiconque produisait un engin susceptible de transporter deux passagers au moins à 60 km/h avait la garantie d'écouler sa production. En 46, Citroën avait repris la production des Traction 11 et 15 d'avant guerre, avant de lancer la Deuche, Peugeot celle de la 202 d'avant guerre aussi (et de quelques dizaines de 402 montées avec les stocks de pièces de 1940!) avant de pouvoir inaugurer la 203 en 49. Simca reprenait la "5" et la "8", conçues dix ou douze ans plus tôt chez Fiat. Ford SAF relançait les chaînes de la V8 latérale descendante directe de sa coopération ancienne avec Mathis. Renault reprenait la Juvaquatre dans sa conformation de 1938, et lançait laborieusement la 4 CV. Panhard entamait tout aussi péniblement la production quasi artisanale de la Dyna X. Quelques marques confidentielles reprenaient leurs modèles d'avant guerre : les marques " de luxe", Talbot, Hotchkiss, Delahaye, Delage, Salmson (Bugatti n'a jamais redécollé) et d'autres de modèles plus moyens, Rosengart , la Licorne, par exemple, ou de voiturettes (de Rovin étant la plus diffusée). On peut mettre à part toutes ces petites marques qui n'ont produit que quelques milliers de voitures au total en dix ans.
On peut aussi laisser en marge les Ford, toutes des V8, la 15 de Citroën, et la Frégate un peu plus tard : seuls quelques rares privilégiés pouvaient s'offrir ces voitures, dont le plus grand nombre était exporté pour financer un peu la reconstruction du pays. L'importation? Inexistante ou quasi. La seule voiture étrangère un peu répandue était la Jeep, souvent attelée d'une grosse remorque, parfois utilisée comme tracteur agricole.
dans ce contexte, la 4 CV Renault et la Dyna faisaient un peu figure d'OVNI. Beaucoup de points communs, le gabarit, la forme générale, les 4 portes, la petite cylindrée. Et deux conceptions antagonistes de l'architecture. Avec la Deuche de Citroën, les trois voitures "modernes", jamais vues avant guerre.
On n'a plus idée aujourd'hui du problème essentiel de l'immédiat après-guerre, mais on peut imaginer avec ce qui nous attend pour le pétrole, pour l'énergie, pour le blé peut-être bientôt : la pénurie de tout. En 46/47, il fallait des tickets de rationnement pour acheter du pain, de la viande, et bien d'autres choses. En 49/50, il fallait encore des tickets pour acheter des chaussures et des vêtements (et avoir aussi de quoi les payer....).
Les constructeurs manquaient d'acier, de cuivre, de caoutchouc, de tissu pour les sièges. Tout était contingenté, limité, réparti chichement en fonction des priorités définies par les pouvoirs publics. Pour l'industrie automobile, c'était le fameux Plan Pons. On sait que Renault, Régie Nationale, avait les moyens de ses ambitions mesurées, et sa large part des rares matières premières. Panhard, au contraire, repartait quasiment contre la volonté des pouvoirs publics, et avec un cahier des charges dont chaque ligne constituait un lourd handicap. En particulier, l'obligation de construire une voiture minimale avec des matériaux de luxe.
En gros, la concurrence, c'était quoi? La Traction 11, la référence de l'époque en matière de tenue de route. 56 cv SAE, 120 km/h, 3 vitesses, 10/12 litres au cent sans forcer, une direction de camion et une grande lourdeur en virage, avec pas assez de chevaux pour en sortir en accélérant. La 202, 36 cv (ou à peu près, je ne suis plus très sûr de ma mémoire des chiffres), 100 km/h, sérieuse, plutôt robuste, tristounette. Pas ou foudre de guerre, et à manipuler avec prudence sur route médiocre ou mouillée. Simca 8, plaisante de forme, 4 vitesses, vive en version 1200, 120 km/h, pas très stable, bien sûr. Conception bien ancienne quand même, la liste des opérations d'entretien de chaque jour, chaque semaine, chaque mois, quasi chaque km n'est qu'une longue litanie. L'Aronde reprendra en 51 son moteur et ses performances, mais pas toutes les corvées! La 4 cv enfin! A l'époque, sa vitesse maxi n'atteint pas 90 km/h Et la maintenir longtemps menace le joint de culasse ou les coussinets de bielle. Parfois les deux. Pas de miracles avec ses 21 cv SAE Elle sautille volontiers dès que la route n'est pas un billard : autrement dit, tout le temps ou presque, à l'époque. Le conducteur prudent roule à 60/70 en ligne droite, et reprend la seconde en courbe à 45/50. L'imprudent se met rapidement sur le toit. Pas mal de prudents aussi, d'ailleurs. Les pilotes chevronnés roulent plus vite en ligne droite et en courbe. Et finissent au fossé un jour ou l'autre. La 4 CV a fait la fortune des mécaniciens et des carrossiers. Ou une bonne partie (j'attends les remarques outragées de Virgil). Mais il faut lui rendre cette justice, elle a remis la France sur les routes, avec la deuche.
La 2CV, parlons en! Tout un programme! Pas vraiment une voiture, disons, une voiturette à quatre places. 9 ou 10 cv réels au départ, 65 km/h en pointe (sauf vent de face ou plusieurs passagers). Dans les côtes, c'est souvent 30/35, à fond de seconde. Seul avantage, ça ne chauffe pas. En revanche, toutes les autres voitures qui font la queue derrière ont des radiateurs qui bouillonnent. Et leurs conducteurs ressassent rageusement la fière devise de la marque aux chevrons : : "Citroën, toujours en tête"! Boris Vian a écrit sur la Deuche de l'époque quelques pages inoubliables....La 2 CV tient la route (on peut dire : en descente, car en côte elle n'en a pas besoin!), mais elle le fait payer à ses passagers par des déhanchements, des angles de gite, un tangage, parfois, qui rend verts et nauséeux tous ceux, dedans, qui n'ont pas la chance de s'accrocher au volant. Et parfois même le pilote.
Et la Dyna, dans tout ça? C'est le plus OVNI du tas! à partir de la X 86, elle peut se permettre de tenir la dragée haute à la 11 en ligne droite, de passer aussi vite en courbe, et de la larguer en virages où elle est bien plus maniable et légère. Tout en ne consommant pas plus que la 4 CV, et guère plus que la Deuche. Bien sûr, le revers de la médaille est qu'elle est bien plus chère à l'achat qu'une 11 et que toute les autres concurrentes. Mais bien moins à l'usage, ou alors, avec d'autres performances et une autre sécurité.
A l'époque, Panhard, c'est faire beaucoup avec peu! C'est, pour une fois, la victoire du petit contre le gros, de l'intelligence contre la force, de David contre Goliath. Mais cette voiture reste en marge des "populaires". Son prix y est pour beaucoup, et aussi les inconvénients qui accompagnent inévitablement ses avantages, sa mécanique complexe, son look résolument rétro dès sa sortie, sa caisse et ses pare-chocs fragiles. D'une certaine façon, c'est la voiture d'une élite, pas tant sur le plan des moyens financiers, mais de gens qui voudraient croire que le pot de terre, s'il est bien conçu, peut terrasser le pot de fer.
Bon, je ne veux pas y passer la nuit. Je vous le fait en feuilleton si j'ai du courage demain. Breakus, c'est pour me faire pardonner mes réflexions acidulées. JM |
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Géfa42
rang: CD *****
Inscrit le: 12 Mar 2007
Messages: 2784
Localisation: Saint - Etienne
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| Posté le: Sam Déc 22, 2007 23:22 Sujet du message: |
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Dernière édition par Géfa42 le Mer Déc 16, 2009 15:23; édité 1 fois |
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Nico118
rang: 24 CT ****
Inscrit le: 20 Mar 2007
Messages: 1775
Localisation: Saint Chamond (42)
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| Posté le: Sam Déc 22, 2007 23:55 Sujet du message: |
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J'aime d'autres voitures, des anciennes, des modernes... pourtant, la petite Dyna X est la seule qui m'ai donné envie de franchir le pas (j'entend par là d'en avoir une vraie à moi en plus de ma voiture principale).
Je ne suis jamais monté dans une Panhard (en état de rouler)  Ce n'est donc pas par "héritage familial" que je suis devenu panhardiste. C'est une petite "amourette" qui a débuté je crois lors d'une visite du musée automobile de Vendée. Ce n'est pas ce jour là que je me suis mis en tête d'en posséder une... j'étais bien trop jeune pour ne serait ce que penser à conduire une voiture. Pourtant, entre une Traban et une grosse Chevrolet, pas très loin d'une Dauphine et d'une Fiat 500, trônait une Dyna X noire. Je m'en souviens très bien même si les années ont passé. Elle était noire donc, avec ses chromes brillants (car je pensais que c'était des chromes) qui scintillaient sous les rayons du soleil. C'est une voiture banale, on ne peut pas dire que ce soit un mythe comme la 2CV, elle n'est pas aimée comme une Méharie ou une 4CV... pourtant, à moi, elle me plaisait bien. C'est peut être bien ce jour là que tout à commencé... juste parce que j'aime bien cette voiture.
Les années ont passé (pas beaucoup non plus parce que je ne suis pas encore très vieux ). J'ai traversé quelques périodes d'jeuns où hors de la 205GTi il n'y avait point de salut, passé mon permis de conduire, survécu à la conduite lyonnaise , conduit des voitures (sans trop les abimer... même à Lyon  ) bien à moi et puis cette petite Dyna m'est revenue en tête. L'idée à mûri... et puis voilà, j'ai franchi le pas. Aujourd'hui, j'aime toujours d'autres voitures mais c'est une Dyna X que je restaure  |
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nanouille
rang: junior
Inscrit le: 15 Fév 2008
Messages: 5
Localisation: coulommiers (seine et marne)
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| Posté le: Dim Fév 17, 2008 10:22 Sujet du message: |
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parce-que, panhard comme citroën, ce sont des voitures qui ont de la gueule, quand on en voit passer une on peut pas se trompé.
yann |
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tampon4
rang : dyna X *
Inscrit le: 08 Mar 2008
Messages: 51
Localisation: 42120 PERREUX
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| Posté le: Lun Mar 17, 2008 19:03 Sujet du message: |
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Salut à tous
pourquoi j''aime les PANHARD? D'abord ce fut à 18 ans ma premiere
voiture, une 24ct, un coupé !! Combien de copains se sont plantés avec leurs 1000 ou R8, dauphine ou triumphe, moi j'ai cassé .....
A cette époque un jeune avec une PANPAN , voiture sans valeur, boite et
moteur fragiles, pignon de distribution en sursis, passait plutot pour un farfelu, ce que j'aimais le plus dans cette voiture, c'etait sa mauvaise
reputation, et j'aimais bien me prendre pour l'avocat du diable....
Aujourdh'hui Panhard est redevenue une marque serieuse, pour la plupart
et meme rechechée, qui aurai pensé cela en 1969 année erotique !
En 2008 je suis toujours aussi fier de rouler dans mes deux 24CT que l'année de mes 18 ans, je roule moins vite, mais quand méme j'aime
bien tirer la bourre avec une jeunette aux jantes plus larges.
A plus
JJ
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manu
rang: junior
Inscrit le: 04 Fév 2008
Messages: 14
Localisation: charente
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| Posté le: Lun Mar 17, 2008 23:38 Sujet du message: |
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ma ptite contribution, mes oncles avaient dans les années 72/73 remonté un junior, pour se rendre compte de la chose, un acacia avait poussé à la place de la banquette.
equipé d'un m10 et d'une boite longue je me rappelle de course folle sur les routes de campagne contre des 24 ct....
souvent à 170km/h....
J'ai gardé la junior, acheté une x et un ct64 , du pur plaisir....
_________________
manu |
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