http://www.panhard.nl
 Un joli diaporama vous attend ici ! Connectez-vous !
(c) logo 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   CarteCarte des membres   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
  ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 
L'aventure Racer

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum Panhard - Page d accueil -> Nos Panhard
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
gilles90
rang: dyna Z **


Inscrit le: 24 Avr 2009
Messages: 285
Localisation: Beaucourt 90

MessagePosté le: Sam Aoû 20, 2011 21:41    Sujet du message: L'aventure Racer Répondre en citant

L’aventure Racer !

1992… Cela fait 8 ans que je roule en Panhard, une 24ct bleu hiéro, quelques jours d’écart nous séparent et je vis une véritable passion avec cette auto. Fana de compétitions, je voudrais bien me préparer une voiture. Il faut dire que nous sommes une poignée à suivre les courses de la famille Philippe sur tous les circuits de France.

Heureuse époque ou nous pouvions encore rouler vite, je fermais ma boutique à 18 heures le samedi et retrouvais toute l’équipe au Castellet vers 23 heures, 700 km plus tard ! Le Quattro 200cv descendait la vallée du Rhône, flirtant avec le 220, les jumelles et les boites fixes n’existaient pas…

Heureuse époque je vous dis ! Heureuse aussi dans les paddocks, il y avait encore des « petits » qui se faisaient plaisir avec des voitures modestes. Et nous en tant que spectateurs, on pouvait entrer avec nos autos, il suffisait de dire au vigile (quand il y en avait un !) que l’on amenait le casse croûte pour l’équipe ! Je parle du Castellet parce que c’était vraiment la grand’messe du VH tous les week-end de Pâques. Première épreuve du calendrier, le Grand Prix de Provence , c’était les retrouvailles, les nouvelles autos et surtout le midi, le soleil, pour nous « nordistes ».
Une grande « teuf », Denise entre casses moteur et grosses colère, nous gâtait en nous faisant des repas pantagruéliques, je tiens à la remercier, derrière un caractère quelques fois houleux, elle a un cœur gros « comme ça ».

Le soir on descendait prendre un pot sur le port à Bandol (sans me douter que j’allais bientôt y acheter un pied à terre, la proximité du circuit n’y est pas étrangère). Je passerai sur le déroulement de ces virées, juste un clin d’œil au retour, la montée Le Beausset-circuit nous servait de terrain de jeux et les 225/55/16 de l’Audi y ont laissé quelques traces…

C’est aussi lors d’une de ces journées provençales que j’ai fait la connaissance de M. René Mauriès qui venait avec des voitures qui nous laissaient muets d’admiration… Maserati, Ferrari et autres… Les montures arrivaient avec des mécanos et le camion atelier, René arrivait en avion le lendemain, posant son Cessna sur l’aérodrome voisin… On était pas dans la même cour, mais cela ne l’empêchait pas de venir prendre l’apéritif avec nous, René était aussi l’organisateur du Grand Prix Historique d’Albi sur le circuit du Séquestre. J’y reviendrai plus loin, mais il faut savoir que l’on était invité, repas et hôtels compris plus les manches sur le circuit ! Heureuse époque je vous dis !!

Et les Racer me direz-vous ?

J’y viens, j’y viens, vous vous doutez que dans cet état d’esprit, j’étais remonté à bloc ! Donc 1993, j’ai mon pied à terre à Bandol tout neuf et la moindre occasion est bonne pour descendre ; coup de fil de Denise, « nous sommes au circuit du Luc avec le Monomill »… Réponse de votre serviteur « présent » ! A l’époque j’étais vendeur VW et la Golf me permettait toutes les fantaisies, on les vendait à la pelle, la « 3 » faisait un carton, on ne regardait pas !

Donc je me retrouve au Luc, j’en profite pour faire la connaissance d’un petit bonhomme qui ne paye pas de mine et qui m’apostrophe pour prendre « un jaune » ! Je m’exécute en me présentant, mon hôte s’appelle Henri Julien et est l’instigateur de la journée. Et quelle journée ! Des Racer, des Monomill, des petites formules bizarres avec des moteurs Panhard, mais aussi Norton ou Jap !

Pour les plus jeunes, je rappellerai que Henri est l’ancien patron de AGS et qu’il a à son actif, la construction de Racer, mais de Formules France, Formule 3 et en dernier Formule 1 !

Je suis en admiration devant les Racer ! Je suis conquis, j’en veux un ! Oui mais à priori, cela ne courre pas les rues… J’en parle à qui veut m’écouter et il me semble comprendre qu’il y a quelques châssis en Bourgogne, mais l’info s’échange entre initiés et il me faudra la journée pour avoir les éléments complets. Oui mais, il y a un mais, un châssis c’est bien mais je suis un peu nul en mécanique. Pour les réglages de la 24 je cours chez mon ami Claude qui roule en Panhard depuis 1955, et pour qui les « flat » n’ont plus de secrets.

Je m’en ouvre à lui (il m’a accompagné) et m’avoue qu’il pense en acheter un ! Super ! « Si tu en fais un, moi aussi ! » Feu ! Cochon qui s’en dédit !

Rendez-vous est donc pris avec notre Papy Bourguignon qui va nous fournir deux châssis de Racer, on fouille un peu pour découvrir que des coques sont disponibles du coté d’Albi, re-fabrications pour les VHistes qui font un peu de casse… Nouveau rendez-vous et je ferai l’aller retour Belfort-Albi dans un week-end avec un break Passat qui remontera plein comme un œuf !

Et c’est le début d’un grand mécano pour gosse gâté !





De la casse en Saône et Loire pour les directions de Dyna X, au hangar de Claude où les bestioles prennent forme petit à petit, 93 et 94 seront dédiés aux Racer.

… Ca y est ça craque ! Automne 94, invitation de René Mauriès au Séquestre ! Claude est prêt, moi pas tout à fait, il me manque l’échappement que je fais réaliser en inox, du coup je n’ai pas fait tourner beaucoup mon moteur… Jeudi soir, Claude part pour Albi, moi je vais monter mon échappement chez l’artisan qui me l’a réalisé… On monte, on ajuste, tout ok ! Je rentre vers 23 h à la maison. Entre temps j’ai acheté un Combi VW et une remorque. Vendredi matin je finis de préparer mon attelage et machinalement je mets le Racer en route… Le moteur tourne sans démarrer et … bloque !!! Commentaires de mon Père, « tu as une perte de courant et ta batterie est morte », je vous rappelle que mes connaissances mécaniques sont sommaires… J’achète vite fait à mon voisin agent Renault une batterie, je la mets dans le camion et feu !

765 km entre mon domicile et Albi… Bien évidemment, cet incident me chiffonne… et surtout, j’ai le temps de cogiter… Ben non pas la batterie… C’est sûr il y a un os ailleurs !

Paddock au Séquestre, je retrouve Claude et lui explique mon cas ; ses sourcils froncés n’engagent pas à l’optimisme. Il démonte les bougies et fait tourner le moteur. Je vois alors le volant moteur passer devant la lumière de réglage en faisant des écarts. Verdict de mon mécanicien : vilebrequin décentré ! Bon le week-end est à l’eau et la mort dans l’âme nous rejoignons le reste de l’équipe à Puygouzon où nous serons accueillis par le maître des lieux, possesseur de Mep et autres Monomill. Il y a également notre Papy, qui rigole bien et m’enjoint à démonter le moteur pendant que toute l’équipe va retirer les dossiers administratifs au circuit.

Ne sachant plus à quel saint me vouer, je démonte tout, jusqu’à sortir ce fichu vilo qui est bel et bien décentré ! Sur un tour Papy fait un comparateur avec un fil de fer, et redresse mon vilebrequin… à la masse ! J’en suis malade ! Un coup de meule, un coup de soudure pour bloquer la bête et on remonte !!! En fait j’avais mal serré le pallier arrière au remontage, donc quand j’ai mis en route, le berlingot à bloqué sur une compression et le vilo à tourné…

Eh oui on remonte et le pire c’est que le samedi matin 8 heures, je suis dans les paddocks, en attente de pré-grille avec mon Racer qui TOURNE !!! Oui mais quel bruit… Ca râcle, ça cogne mais la formule avance ! Je ne vous explique pas l’angoisse du pilote ! Déjà que coté pilotage, la chose est aux antipodes de ce que je connais, je ne l’ai jamais conduit et en plus j’ai un moteur rafistolé !

Première manche, un claquement dans le train avant… je pense m’arrêter lorsque le drapeau s’abaisse ! Ouf, juste un tirant à resserrer. Deuxième manche, ça semble tenir… Finalement je me rendrai au traditionnel cassoulet du samedi soir l’esprit presque libre et serein !



Le dimanche nous verra nous amuser comme des petits fous, on à fait la connaissance de pleins de nouveaux amis et mon Racer tient le coup ! Henri Julien m’apportera ses encouragements et j’en profiterai pour prendre ma carte au Club Racer 500 ! Bon ok il y a toujours des bruits au fond du bloc… mais on verra rentrés à la maison.

En fait ce moteur tiendra jusqu’à mon accident en 2005 à Ollon Villars en ayant fait tous les circuits de France !

Soulagé à la fin de ce fameux (et fumeux) dimanche, retour au bercail avec le combi attelé.

Débriefing dans la semaine chez Claude, j'ai bien évidemment une forte envie de virer le moteur bricolé mais Claude toujours très économe m'enjoint à rouler un peu ainsi. Le temps d'apprivoiser le Racer, il sera bien temps d'adapter une cavalerie plus vaillante à ce moment.
Et surtout, il y a l’Ag du Club Racer 500 le mois suivant avec possibilité de rouler sur le circuit du Luc !

Donc on retrouve dans le Var notre équipe de joyeux drilles après une soirée chez Nino à Cassis (le patron Bruno est le petit fils d’Elie Bayol et roule avec la voiture de son aïeul) autour d’une traditionnelle bouillabaisse.

Pour l’occasion la famille a fait le déplacement et Mme ma Mère m’obligera à mettre un arceau sur l’engin sous peine de me faire déshériter !

Saison 95, les circuits s’enchaînent, quelques expériences en course de côte, dont St Hippolyte à coté de la maison. La cc avec le racer, c’est un nouvelle source de stress, quand la bête est en dérive et que les roches arrivent tout près sans aucune protection ! J’ai ressenti cette impression de manière plus vive lors d’une invitation de Bernard Cousin, président de l’ASA qui organise Sewen, d’un coté le trou, de l’autre les rochers…



Mais dans l’ensemble, j’apprends à domestiquer la bestiole et le moteur marche toujours, les bruits parasites ont même disparus… Alors on ne se pose pas de question, et on roule, on roule.

Rétrospectives des grands prix de Marseille au Parc Borely, à La Bussière ou à Orléans ! Une remarque à Orléans, j’ai goûté pour la première fois aux bottes de paille, viré par un ancien qui m’a fermé la porte de manière un peu cavalière. A l’arrivée, je lui en fait la remarque gentiment et je me fais envoyer promener avec la réponse suivante : « tu vois bien que je n’ai pas de rétro » !!! Autre temps, autres mœurs ! Toujours à Orléans après le dernier tour de parade, toutes les voitures sous escortes policières se dirigent vers une salle ou un apéritif d’honneur nous est servi. Après celui-ci, je rejoins le racer et m’aperçois qu’il n’y a plus personne pour nous escorter et je vois les diverses formules se fondre dans la circulation moderne. Question à un agent de ville qui m’enjoint à faire comme mes collègues. J’ai donc traversé tout Orléans, sur les boulevards et divers carrefours avec mon engin pas immatriculé ni assuré !

La Châtre, Pau Arnos, Nogaro, Montlhéry, Thonon, et bien d’autres circuits useront nos pneus mais j’avais qu’une envie c’était de rouler au Castellet. Je connaissais bien le circuit pour y avoir fait mes armes en Golf gti série 1, alors je rêvais d’y retourner en racer.

Notre organisateur Henri Julien devait réaliser mon souhait. Nous fûmes invités par François Chevallier, directeur du circuit à tourner une journée complète. Le matin sur le petit circuit école et l’après-midi sur le grand circuit. C’est aussi à cette occasion que j’ai fait la connaissance de Bernard Boyer, grand monsieur de l’automobile, ayant participé à la création de la Panhard CD avec Ch. Deutsch et surtout grand artisan de l’aventure Matra. L’homme est simple, accessible et fort sympathique. Nous suivrons d’ailleurs la réalisation d’un racer à moteur Honda avec lequel lui et Henri battront le record du monde dans l’heure dans la catégorie 500 cm3 sur le circuit de Mortefontaine.

Juste un mot sur François Chevallier qui m’a gratifié de 2 tours de circuit en R8 Gordini, l’homme n’est pas un novice et si ces talents de sculpteur ne sont plus à prouver, il en est de même pour le pilotage ! Pour la première fois je peux dire que j’ai regardé la presque totalité de la piste par les vitres latérales ! Dans les courbes, à aucun moment la Renault n’était en ligne ! Que de la dérive !!

Par contre un peu déçu sur le grand circuit, le racer est très vite « à fond », et dans la ligne droite du Mistral, je m’ennuie un peu… heureusement que la courbe de Signe me réveille assez vite ! Mon 850 avoue ses limites.

Les saisons s’enchaînent, la mécanique vieillit. Lors d’une course de côte moderne dans mon village, le président de l’asa Franche-Comté qui est un ami m’enjoint à mettre ma combinaison et à sauter dans le racer pour un peu de démo, pris par l’enthousiasme, je casse une soupape et finit la journée piéton ! Je répare et re-belotte à Sewen. Je re-répare pour St Hip, et je monte en laissant un panache de fumée, ce coup ci c’est le segment racleur qui a joué les filles de l’air. Décision est prise d’une bonne révision mécanique mais auparavant, invité à la cc d’Ollon Villars en Suisse, je vais faire une dernière prestation.

Ollon Villars, ancienne cc du championnat d’Europe. Tous les grands noms s’y sont illustrés, un peu plus de 8 km de montée. J’y retrouve mon ami Thierry qui coure en Lotus accompagné d’un ami d’études qui a un chalet à Villars où nous serons invités à l’apéritif. L’ami en question s’appelle Jacques Villeneuve, encore un grand champion d’une gentillesse et d’une simplicité hors pair !

Le samedi les 2 montées se passent super bien, malgré une mécanique fatiguée, il faut que je joue de l’avance au fur et à mesure que nous prenons de l’altitude, sinon le Panhard n’avance plus !
Par contre, lors de la dernière montée d’exhibition ou tout le monde monte en même temps pour le pot à Villars, je ressens un violent choc à l’arrière et aussitôt je perds le contrôle du racer. Je vois arriver le rail et le choc est immédiat. De la fumée, un capot qui explose, le rail qui descend dans le sol –en fait, je n’ai pas réalisé que c’est moi qui montait !- Et silence !
Bon des douleurs, mais je pense que je n’ai rien de grave, par contre la voiture…
Un imbécile, grand collectionneur de MG, avocat à Genève (M. D… si un jour vous me lisez et vous reconnaissez, je vous voue aux mille diables !!) faisait l’andouille alors que tout le monde montait sagement en saluant le public ! Et bien évidemment, il est venu passer sur mon train arrière !

Verdict : train arrière plié, caisse avant éclatée, moteur boite HS et châssis faussé. L’avocat en question me donne sa carte en me disant courtoisement qu’il ferait un geste. C’est effectivement un fait de course (bien que…) et théoriquement chacun ramasse sa casse. Lors de mon appel du mardi suivant le quidam m’enverra paître dans les grandes largeurs en me disant qu’il m’avait dit ça pour ne pas que je lui casse les pieds tout le week-end ! Il m’aurait simplement dit « désolé, la prochaine fois que vous passez à Genève, je vous offre une graine et on reste bons amis » j’aurais accepté sportivement, mais là j’ai compris qu’il y avait des moutons noirs aussi dans notre milieu…

Voilà, c’était il y à 6 ans et c’est il y a seulement 6 mois que le racer est parti en restauration. Le train arrière est refait, la caisse aussi. Le nouveau moteur est sur l’établi. Le châssis est passé au marbre et le remontage est en cours.

2012 verra à nouveau mon jouet sur les routes ! L’histoire continue !
_________________
Gilles
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé

miclot7
rang: 24 CT ****
rang: 24 CT ****


Inscrit le: 25 Sep 2009
Messages: 1056
Localisation: 54 luneville

MessagePosté le: Dim Aoû 21, 2011 18:41    Sujet du message: Répondre en citant

Et c'est une belle HISTOIRE!!!!
Une époque de créateur, de fonceur., d'AVENTURES HUMAINES!
Pas le quotidien d'aujourd'hui avec l'avilissant "principe de précaution"....

merci Gilles d'avoir pris le temps de nous faire partager tout cela.
_________________
Dyna Z1 de 1955 & Dyna X 85 de 1951
Break K220 de 1953
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ds17
rang: PL17 ***


Inscrit le: 05 Mar 2007
Messages: 810
Localisation: 95

MessagePosté le: Dim Aoû 21, 2011 19:18    Sujet du message: Répondre en citant

Encore ! Raconte encore des histoires de Panhard !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Olivyeah
rang: CD *****


Inscrit le: 24 Aoû 2007
Messages: 2295
Localisation: Val de Marne

MessagePosté le: Lun Aoû 22, 2011 18:34    Sujet du message: Répondre en citant

En effet, superbe histoire.

Dans cette région, sur la route entre Aigle et Les diablerets, il y a une Panhard qui n'a pas l'air de beaucoup bouger ...

Contrairement à ma photo, prise sans m’arrêter Very Happy




Le racer sera prêt pour l'édition 2013 de la CC Ollon-Villars en espérant que le triste individu ne soit pas présent.

Olivier
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
DriverD
rang: dyna Z **


Inscrit le: 04 Nov 2008
Messages: 316
Localisation: Pays-Bas

MessagePosté le: Mar Aoû 23, 2011 11:00    Sujet du message: Répondre en citant

Belle histoire! Cool
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum Panhard - Page d accueil -> Nos Panhard Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com
Design par : BacoLand, (c) 2007